Les évidences rejoignent les certitudes car si elles sont confortables, il n'en demeure pas moins qu'elles peuvent être sujettes à perplexité.

Derrière les évidences, ne se cache-t-il pas un risque d'uniformisation de la pensée ?

Pour Descartes, penser est l'activité qui me découvre à moi-même en tant qu'être.

Peut-on en conclure que les évidences nous conduisent inévitablement vers la pensée unique ?

Peut-on accepter des idées valables pour tous à chaque instant ?

L'évidence est éphémère et doit le rester le temps pour chacun de se faire sa propre idée des choses, à son rythme et en fonction des aléas de la vie .

Sandrine Onnis