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mercredi, avril 7 2010

LA GENEROSITE

Faire attention aux gestes porteurs de générosité autour de nous évite de se pencher systématiquement sur le négatif pour remarquer au quotidien, tous les petits mots, les petits gestes altruistes qui nous rendraient heureux si on les remarquait plus souvent.

Un peu de bonheur amène toujours plus de bonheur (!), chaque attitude peut devenir très profitable à notre moral.

La nature est également généreuse. C'est aussi un cadeau source de grande joie et d'émerveillement si l'on prend le temps de la regarder s'adapter au temps qui passe.

Quand on se rend compte de toutes les générosités qui nous encerclent, à notre tour, nous pouvons être généreux et enclencher chez les autres l'envie de l'être aussi !

Sandrine Onnis

mercredi, mars 31 2010

AFFIRMATION

Affirmer un chose, c'est prendre le risque de la figer, de la fixer définitivement, sans possibilité d'évolution.....

Pourtant cela permet aussi de s'appuyer sur quelque chose pour avancer.....

Peut-être doit -on s'autoriser à affirmer certaines choses tout en sachant qu'elles évolueront tout au long de notre vie et prendre le risque de se contredire les années passants.

Sandrine Onnis

mercredi, mars 24 2010

LA PERFECTION

Chacun est d'accord sur le fait que personne n'est parfait et pourtant, on essaie souvent de l'être !

L'épouse parfaite, la maman parfaite, l'employée parfaite..., un rêve pour beaucoup d'entre nous....

Accepter de ne pas l'être permet aussi à notre entourage de ne pas l'être et fait ainsi diminuer la pression que peut produire le sentiment "d'une obligation que tout soit parfait ".

Avancer dans la vie nous apprend que même en faisant de son mieux , les aléas de l'existence feront qu'un grain de sable viendra toujours se déposer sur nos rouages bien huilés. Si l'on est sans cesse à la recherche de la perfection, il nous faudra alors chercher toute notre vie et risquer de passer à côté de ce qui n'est déjà pas si mal...

Ce serait dommage.... Ne pas culpabiliser quand on n'est pas parfait est très libérateur !

Sandrine Onnis

mercredi, mars 10 2010

LE MELANGE ?

Peut-être ce que l'on ressent à la quarantaine, on entre dans la catégorie des gens posés, bien installés dans la vie, on commence à avoir quelques cheveux blancs mais en même temps, on garde toujours son âme d'enfant et le plus petit prétexte nous suffit pour redevenir de vrais enfants, blagueurs, insolents, légers.....

Tout en étant conscient de notre âge et de nos responsabilités, on fait parfois le choix de l'insouciance. Sans s'abîmer dans la fugacité, il faut savoir se fabriquer un équilibre qui pour moi est un mélange entre des attitudes d'adultes et d'autres plus enfantines.

Sandrine Onnis

mercredi, mars 3 2010

LE MALHEUR

S'il s'agit de toutes les choses qui ne nous plaisent pas, de tout ce que l'on aimerait avoir et que l'on n'a pas ( et qu'il est fort peu probable que l'on obtienne un jour ! ), de toutes les personnes qui nous font du mal, alors oui, on peut dire qu'il existe et qu'il est tout autour de nous.

Mais le malheur est-ce vraiment cela ?

Que penser de ceux qui ont faim ou soif, qui n'ont pas de quoi se vêtir ou un endroit pour dormir , N'est-ce pas plutôt cela le vrai malheur or bien peu d'entre nous sont vraiment confrontés à ces problèmes et pourtant le nombre de personnes se disant malheureuses est bien plus élevé !

Le problème ne vient-il pas du fait que l'on a plus de mal à se rendre compte des moments ou l'on est heureux que de ceux qui nous rendent malheureux ?

Je pense qu'il est effectivement plus facile de définir le malheur par des négations que le bonheur qui n'a que très rarement une dimension concrète !

Sandrine Onnis

mercredi, février 24 2010

THERAPIE

Vivre est en soi une thérapie. La routine comme les aléas nous apportent chagrin ou réconfort. On pourrait parler d'une thérapie passant par des choix multiples et chaque jour qui passe nous permet de nous connaîtreun peu mieux et nous offre un petit supplément d'âme. Ce qui semble une évidence pour certains d'entre nous est un casse-tête pour d'autres personnes qui n'arrivent pas à faire des choix ou qui ne les font suivre d'aucune action. La vie seule ne suffit plus à leur épanouissement et l'intervention d'un tiers s'avère souvent indispensable pour poser ensemble les questions permettant un choix conscient non destructeur.

Peu importe la forme de la thérapie, qu'elle soit balisée par un protocole médicale ou faisant partie des médecines dites "parallèles" , l'important est le cheminement parcouru. Quand à la thérapie à choix multiples de la vie,elle dure très très longtemps mais les questions deviennent de moins en moins nombreuses et il suffit parfois, juste d'écouter son cœur pour entendre les réponses à nos souffrances et ainsi accepter de vivre pleinement.

Sandrine Onnis Spéciale dédicace pour Isa

mercredi, février 17 2010

LES AUTRES

Nous avons besoin les uns des autres pour nous construire car c'est souvent au travers du regard d'autrui que se développe notre sentiment d'exister. Pour éviter tous liens de dépendance ou de domination qui viendraient perturber la construction de notre identité, encore faut-il accepter que les autres soient fondamentalement différents de nous. S'il est effectivement plus facile d'avancer en terrain connu en essayant de modeler notre entourage à notre image, il est peut-être plus enrichissant de l'écouter dans sa diversité en exprimant notre ressenti sans exercer aucun jugement ni pouvoir dominateur.

Une véritable écoute bienveillante enrichit l'autre autant que nous même.

Sandrine Onnis

mercredi, février 10 2010

LA RECONNAISSANCE

Elle peut devenir un problème si sa quête est une fin en soi.

Si l'on ne vit que pour cette recherche, le risque est de passer à côté de nos propres désirs. Il ne faut pas se leurrer, un peu de reconnaissance de la part des autres est une obligation.Si chacun prenait le temps de regarder l'autre, il découvrirait que tout le monde sait faire un petit quelque chose et mérite pour cela une reconnaissance naturelle. Intégrer cette conviction éviterait cette recherche à tous prix de certains individus qui fait accomplir à certains des actes qui avec un peu de lucidité leurs apparaitraient comme contraire à la vie en société et au respect de tous.

Peut-on écraser les autres pour assouvir sa soif de reconnaissance ? Doit-on tout accepter pour y parvenir ?

J'en doute profondément.

Sandrine Onnis

mercredi, février 3 2010

POINT DE VUE

Chercher à faire prévaloir son "point de vue", quoi de plus légitime ! Doit-on, suite à cette affirmation, en excuser toutes les dérives ? Cette idée nous donne-t-elle tous les droit ? Avoir un "point de vue" est une chose normale.Chacun d'entre nous devrait avoir une idée sur tout. Mais si certains d'entre eux méritent que l'on se batte, d'autres peuvent très bien coexister avec des "points de vue" opposés sans entrer pour autant dans un conflit ouvert qui n'apportera rien de bon aux différents protagonistes. C'est à chacun d'entre nous de lister nos "points de vue" futiles et ceux que l'on peut qualifier d'essentiels.

Sandrine Onnis

mercredi, janvier 27 2010

ALTERNATIVES

Si ce sont les différents choix qui s'offrent à nous dans une situation précise, les choses se compliquent quelque peu en présence d'enfants ! Il ne s'agit plus seulement de déterminer la meilleure solution pour parvenir au but fixé... mais également de satisfaire les attentes de nos chérubins qui sont rarement en accord avec les nôtres. S'ouvre alors non plus des alternatives, mais des choix "cornéliens" !

En avez-vous fait l'expérience ?

Sandrine Onnis