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vendredi, février 26 2010

LE DESIR

Si le désir , c'est vouloir vraiment quelque chose, le combler l'éteindra-t-il ?

Le désir d'un bien matériel peut effectivement être facilement assouvit , mais un désir moins formel avec un contenant moins pragmatique peut-il être aisément comblé !

Dans notre société de consommation, les désirs individuels de biens sont légion mais de plus en plus de personnes se demandent si satisfaire ce dernier aura vraiment une utilité... Souvent la réponse est non et le désir ne sera pas assouvit sans aucun regret ni sentiment de frustration.

Mais nous recherchons aussi de plus en plus souvent, à combler des désirs qui ne sont pas liés à notre consommation mais à nos ressentis. Nous désirons être heureux, ou du moins, bien dans nos baskets. Nous souhaitons que nos relations familiales ou amicales soient toujours au beau fixe...Et là, il ne suffit plus de se rendre chez un commerçant pour assouvir son désir ! Chacun s'essaie à les assouvir mais s'inventer un désir impossible à combler relève-t-il de l'hystérie ? N'a-t-on pas besoin de ne pas en satisfaire certains pour mieux apprécier ceux que l'on peut combler ,

Pour reprendre une phrase de Freud, "ne reste-t-il pas toujours le désir du désir ?"

Sandrine Onnis

mardi, février 16 2010

L'INCERTITUDE

Décider de prendre le risque de vivre, c'est accepter l'incertitude de l'existence.

Ne pas savoir de quoi demain sera fait sans en avoir peur. Agir simplement en prenant conscience de soi-même, de ses désirs, de ses valeurs. Essayer de transmettre à nos enfants la vérité pour ne pas les freiner dans leur apprentissage de la liberté de penser et éviter de nourrir encore plus leurs incertitudes.

Si l'on ne peut s'en défaire totalement, peut-être pouvons nous profiter pleinement des instants de bonheur même si l'on sait que des moments de doute et d'incertitude suivront.

En savourant l'instant présent, on est plus fort pour affronter nos peurs.

L'incertitude peut aussi être une grande source de découverte de nous même.

Sandrine Onnis