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vendredi, avril 9 2010

LES RITUELS

En obéissant à des rituels, en pratiquant selon un ordre immuable, transmis par les anciens et reproduit par les nouveaux qui à leur tour initient leurs enfants, le rite assure la cohérence et la cohésion de la communauté.

C'est peut-être ce que l'on recherche en transmettant à nos enfants des rituels de vie, de "savoir vivre".

Mais ne transmettons-nous que des gestes ?

L'homme a surtout la capacité de transmettre des savoirs mémorisés et évolutifs, les individus meurent mais grâce à la culture, tout "le savoir" se retrouve à la portée des nouvelles générations !

N'est-ce pas plutôt cela que nous souhaitons transmettre à nos enfants plutôt que des rituels purement gestuels ?

Sandrine Onnis

lundi, mars 1 2010

LE BON SENS

Peut-être serait-il bon de revenir à des choses simples et de se faire confiance pour retrouver le chemin du bon sens.

Des milliers de parents ont élevé des enfants avant nous et notre société s'est développée, a progressé sans que tout soit parfait mais globalement pour le bien de tous.

En recherchant systématiquement le pourquoi du comment, nos repères se sont brouillés, nos appuis sont devenus chancelants et le doute s'est emparé de nous au point de ne plus avoir confiance dans nos capacités intrinsèques !

Si l'on ne peut renier les progrès de la connaissance cognitive, faut-il pour autant tout prendre pour argent comptant ? Ne nous a-t-on pas présenté dans le passé des choses comme "des vérités" qui se sont révélées des années plus tard en contradiction avec des nouvelles connaissances ? Loin de moi l'idée de rejeter en bloc les progrès réalisés grâce aux recherches des interactions entre nos comportements et les impacts sur nos enfants par exemple, mais reprenons l'habitude d'écouter notre instinct et le bon sens redeviendra naturel dans nos choix. Sans nous mettre à l'abri des erreurs, ils seront vraiment les nôtres et nous ressembleront.

Sandrine Onnis

jeudi, février 25 2010

LES EXIGENCES

Ce que l'on peut demander à quelqu'un, notamment à nos enfants.

En tant que parents, nous devons pouvoir faire la différence entre des exigences saines et légitimes, celles que l'on peut demander à nos enfants (un minimum de ceci, un peu de cela...) et celles qui lui mettront la pression et provoqueront chez lui du stress, de l'anxiété.

Encore faut-il trouver la bonne dose de "ceci" et de "cela" !!

A force de lire ou d'entendre de grande vérité sur ce que l'on doit faire ou comment se comporter, nous sommes toujours à la recherche d'un idéal ou dans l'attente de quelque chose de mieux.

Peut-être qu'en profitant de chaque instant , qu'en focalisant notre attention sur ce que l'on a déjà, sur toutes les choses que font déjà nos enfants, sur ce qu'ils savent et non plus sur les insuffisances de notre existence, nous baisserions notre niveau d'exigence et redeviendrions curieux et enthousiaste face à l'avenir au lieu d'être inquiet pour nos capacités à être de bons parents.

Si chacun fait ce qu'il peut, cela n'est déjà pas si mal.

Sandrine Onnis

vendredi, février 19 2010

LES SECRETS

Le grand principe admit par tous les spécialistes est d'éviter les non-dits et les secrets de famille. Il faut trouver le bon moment , le contexte, le bon âge pour discuter avec nos enfants d'un sujet que l'on ne maîtrise pas bien ou qui nous fait encore mal. Il nous faut également le transmettre sans créer de névrose particulière.

Si dans l'absolu chacun sera d'accord sur ce principe, dans la réalité, toutes ces choses semblent bien difficiles à réaliser !

Peut-être qu'en expliquant les aléas de la vie à nos enfants au fur et à mesure nous nous éviterions de bien encombrants secrets à révéler plus tard.

Sandrine Onnis

lundi, février 1 2010

LE BESOIN

Beaucoup d'entre nous s'accorde à le définir comme le désir de quelque chose d'indispensable ou de futile ou par un état d'insatisfaction provoqué par un manque.

Mais ce mot se définit différemment si l'on a eu la chance d'être maman ! Car si le nourrisson a effectivement besoin des adultes pour survivre, les enfants en grandissant, nous apprennent très vite que nous ne leurs sommes pas indispensables. Souvent nous ne sommes que les outils pour satisfaire leurs besoins et participer à leur bien-être. Mais en les aidant ainsi à assouvir certains de leurs désirs, nous comblons une partie de notre besoin d'adulte qui est de se sentir utile à nos enfants.

Le besoin est un mot dont le contenu diffère tout au long de notre vie.

A nous de ne pas s'en créer de trop nombreux au risque d'être vraiment malheureux.

Sandrine Onnis

mercredi, janvier 27 2010

ALTERNATIVES

Si ce sont les différents choix qui s'offrent à nous dans une situation précise, les choses se compliquent quelque peu en présence d'enfants ! Il ne s'agit plus seulement de déterminer la meilleure solution pour parvenir au but fixé... mais également de satisfaire les attentes de nos chérubins qui sont rarement en accord avec les nôtres. S'ouvre alors non plus des alternatives, mais des choix "cornéliens" !

En avez-vous fait l'expérience ?

Sandrine Onnis

mardi, janvier 26 2010

LES CERTITUDES 1

C'est en principe ce qui correspond à la vérité.

C'est certainement l'apanage de la jeunesse car plus on avance dans la vie, plus nos certitudes sont remises en questions. Les aléas de la vie,les enfants, notre conjoint, chacun participe à nous ébranler dans nos convictions mais la plus part d'entre nous trouverons le compromis qui permettra à nos certitudes de coexister avec nos obligations.

Avez-vous des certitudes?

Sandrine Onnis

lundi, janvier 25 2010

LE MOT BONJOUR

La bonne éducation nous signale que c'est le préalable à toute discussion lors d'une rencontre . Mais certains grands penseurs nous affirment que NON !! ceci n'est pas une obligation.

Et nous voilà confronté à un l'un des nombreux paradoxes de notre société.

Que faut-il dire à nos enfants En y réfléchissant.... quand même..... en tant que maman.... je préfère ne pas entendre systématiquement derrière mon dos : "Ils sont vraiment mal élevés ces enfants". Je décide donc de demander à mes enfants de dire BONJOUR et je prends le risque de contredire les grands penseurs.

Et vous, qu'en pensez-vous ?

Sandrine Onnis