vaulx.ecrivainpublic

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

vendredi, avril 9 2010

LES EVIDENCES

Les évidences rejoignent les certitudes car si elles sont confortables, il n'en demeure pas moins qu'elles peuvent être sujettes à perplexité.

Derrière les évidences, ne se cache-t-il pas un risque d'uniformisation de la pensée ?

Pour Descartes, penser est l'activité qui me découvre à moi-même en tant qu'être.

Peut-on en conclure que les évidences nous conduisent inévitablement vers la pensée unique ?

Peut-on accepter des idées valables pour tous à chaque instant ?

L'évidence est éphémère et doit le rester le temps pour chacun de se faire sa propre idée des choses, à son rythme et en fonction des aléas de la vie .

Sandrine Onnis

vendredi, avril 2 2010

MODELE

Est-on en train de faire naître un modèle maternelle soutenu par la culpabilité ?

- Pas d'allaitement = pas une bonne mère - Pas de congé parental = pas une bonne mère -Pas de produit "bio" pour bébé = pas une bonne mère

Chaque femme étant différentes, peut-on toutes les traiter de la même manière, ne peuvent-elles faire des choix autres que ceux vers lesquels l'entraîne l'évolution de notre société ?

On nous parle beaucoup de diversité culturelle mais il existe avant tout une diversité entre chaque individu !

Entretenir la culpabilité des femmes pour mieux les amener là où la société le désir me semble une dérive que chacun devrait avoir à cœur de combattre .

Sandrine Onnis

vendredi, mars 26 2010

OBJECTIF

Ce mot est ici pris dans le sens d'un but à atteindre quelque soit le domaine dans lequel il se situe .

Se fixer des objectifs clairs, réalistes, atteignables est un refrain que l'on entend régulièrement et qui, dit ainsi, pourrait laisser penser que c'est une chose très simple à mettre en place alors qu'au quotidien, on navigue souvent à vue !

Peut-être que parsemer son chemin de mini-objectifs qui seraient autant de lignes d'arrivée à franchir et qui éviteraient d'avoir l'impression d'effectuer un marathon dont on ne voit pas le bout et qui nous épuise rien que d'y penser permettrait à chacun d'avancer à son rythme et d'y voir plus clair dans le but à atteindre.

Le succès appelant le succès, le but ne serait plus utopique mais une réalité clairement atteignable !

Sandrine Onnis

vendredi, mars 12 2010

LE COUPLE

Certains définissent le couple comme la somme de deux névroses qui se répondent ayant trouvées un équilibre dans les failles de chacun.

Le couple peut-il guérir les blessures de l'enfance ? L'amour possède-t-il autant de puissance ?

Je n'en suis pas sûre car le couple est plus que la somme de deux névroses.

Le début d'une relation peut certainement se contenter de cela mais la suite devra tendre à la faculté de réinventer chaque jour la relation pour maintenir l'équilibre. L'évolution de l'un doit créer une dynamique dont l'autre va aussi profiter sans jamais donner lieu à des injonctions qui ne relèvent pas d'un choix personnel.

Définir le couple permet-il de le faire perdurer ?

Sandrine Onnis

vendredi, mars 5 2010

L'INACTIVITE

Le fait de ne rien faire .

Notre société nous laisse peu de temps semble-t-il pour nous poser et rêvasser et pourtant , en y regardant de plus près, beaucoup de choses peuvent attendre et rien de grave n'arrivera si elles ne sont pas faites !

Arrêter de courir de temps en temps permet de se ressourcer, de réfléchir et parfois de se recentrer sur l'essentiel. On ne peut échapper à certaines obligations ou contraintes , mais à s'agiter sans cesse, on risque de passer à côté de la maitrise de sa vie, de la connaissance de soi.

Je ne fais pas ici le nid de l'inactivité ni ne l'élève en principe de vie car c'est prendre le risque de se couper du monde mais ne rien faire assez régulièrement me semble très important pour acquérir un certain équilibre émotionnel.

Sandrine Onnis

vendredi, février 26 2010

LE DESIR

Si le désir , c'est vouloir vraiment quelque chose, le combler l'éteindra-t-il ?

Le désir d'un bien matériel peut effectivement être facilement assouvit , mais un désir moins formel avec un contenant moins pragmatique peut-il être aisément comblé !

Dans notre société de consommation, les désirs individuels de biens sont légion mais de plus en plus de personnes se demandent si satisfaire ce dernier aura vraiment une utilité... Souvent la réponse est non et le désir ne sera pas assouvit sans aucun regret ni sentiment de frustration.

Mais nous recherchons aussi de plus en plus souvent, à combler des désirs qui ne sont pas liés à notre consommation mais à nos ressentis. Nous désirons être heureux, ou du moins, bien dans nos baskets. Nous souhaitons que nos relations familiales ou amicales soient toujours au beau fixe...Et là, il ne suffit plus de se rendre chez un commerçant pour assouvir son désir ! Chacun s'essaie à les assouvir mais s'inventer un désir impossible à combler relève-t-il de l'hystérie ? N'a-t-on pas besoin de ne pas en satisfaire certains pour mieux apprécier ceux que l'on peut combler ,

Pour reprendre une phrase de Freud, "ne reste-t-il pas toujours le désir du désir ?"

Sandrine Onnis

vendredi, février 19 2010

LES SECRETS

Le grand principe admit par tous les spécialistes est d'éviter les non-dits et les secrets de famille. Il faut trouver le bon moment , le contexte, le bon âge pour discuter avec nos enfants d'un sujet que l'on ne maîtrise pas bien ou qui nous fait encore mal. Il nous faut également le transmettre sans créer de névrose particulière.

Si dans l'absolu chacun sera d'accord sur ce principe, dans la réalité, toutes ces choses semblent bien difficiles à réaliser !

Peut-être qu'en expliquant les aléas de la vie à nos enfants au fur et à mesure nous nous éviterions de bien encombrants secrets à révéler plus tard.

Sandrine Onnis

vendredi, février 12 2010

LE POSITIONNEMENT

Quel positionnement adopter entre la fuite pour se protéger et le sacrifice qui interdit tout droit au bonheur quand l'un de nos proche ou de nos amis se retrouve en situation difficile ?

Qu'il réclame ou non notre aide, comment se comporter sans s'apitoyer sur lui ou le dénigrer ?

Comment trouver la bonne distance entre le trop et le pas assez de deux univers qui de toute façon ne nous conviendrons pas car il nous obligerons à laisser sur le bord de la route, une partie de nous même comme à chaque fois que nous devons faire des choix ?

Peut-être qu'un début de réponse se trouve dans l'acceptation que notre position n'est pas figée définitivement et pour l'éternité et qu'elle peut fluctuer au gré de nos réflexions et cheminements personnels...

Sandrine Onnis

vendredi, février 5 2010

L'IDIOTIE

Ce n'est pas seulement la bêtise évidente que chacun peut apercevoir chez certaines personnes, c'est aussi une partie de chacun d'entre nous qui se manifeste assez régulièrement si l'on y prend garde. C'est la petite chose dite ou faite sans réfléchir, que l'on regrette aussitôt..mais la bonne intelligence est de s'en rendre compte et d'essayer de réparer les dégâts, s'il y en a eu ou du moins de les limiter. Et si cet instant d'idiotie n'a entraîné aucune conséquences, en prendre conscience est déjà un énorme pas vers "l'anti-idiotie".

Sandrine Onnis

vendredi, janvier 29 2010

LA SERENITE

Pour beaucoup d'entre nous, elle correspond à un grand calme extérieur qui reflèterait notre état émotionnel profond.

Si effectivement, la sérénité apporte un calme salutaire, n'oublions pas que l'on ne peut être serein chaque jour et en toutes circonstances. Je pense que l'on peut essayer d'approcher la sérénité en cessant toutes activités et en se posant quelques minutes par jour pour réfléchir et analyser les émotions et réactions que nous avons eu et ressenti face à chaque personne ou situation. Pour moi le but n'est pas d'être sereine à chaque instant mais le plus souvent possible.

Qu'en est-il pour vous ?