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lundi, mars 29 2010

PARADIGME ?

Ensembles de règles qui définissent des limites à l'intérieur desquelles nous évoluons. (Façons de penser qui nous enferme et nous empêche de voir de l'autre côté du miroir...)

Nous sommes tous enfermés dans des croyances qui nous limitent mais peut-être qu'en transformant ces affirmations en hypothèses, on pourrait amorcer des changements et nous ne serions plus à l'étroit dans des paradigmes qui ne nous correspondent pas vraiment.

Penser autrement ou différemment pour pouvoir remettre en cause ce qui est tenu pour sûr et certain, ce n'est pas prôner l'anarchie. Ne pas suivre aveuglément les choses établies par d'autres personnes permet de découvrir qui l'on est, ce que l'on veut, sans être limité par le jugement et le regard des autres qui ne sont que le reflet de leur avis sur nous et une simple hypothèse en fonction de leur propre ressenti lui même relatif à leur passé donc bien peu en rapport avec notre réalité.

En remettant en cause ce qui est acquis pour définitif et inéluctable ou éternel, nous nous offrons le luxe d'innover et d'ouvrir notre propre chemin....

Sandrine Onnis

lundi, mars 15 2010

L'OBEISSANCE

L'obéissance est le fait d'accepter de faire des choses que l'on n'a pas décidé soi-même.

Nécessaire et même vitale sous peine d'anarchie, pour maintenir une certaine harmonie dans nos société, l'obéissance ne doit pas pour autant être aveugle.

Elle peut être réfléchie car obéir, c'est bien, désobéir, c'est mal n'est pas toujours vrai !

Si l'interdit provoque souvent l'intérêt, la verbalisation permet une vrai prise de conscience de l'acte et une désobéissance en connaissance de cause. La désobéissance ne sera plus bravade de l'interdit mais bien prise de position contre une demande contraire à notre intime conviction, à nos valeurs fondamentales.

N'oublions pas que l'obéissance passive fait le succès des oppresseurs !

Sandrine Onnis

lundi, mars 8 2010

MERCI

Si pour certaines personnes, il ne s'agit que d'une simple formule de politesse, moi je pense que l'on peut ressentir d'agréables sensations en prononçant ce simple mot, en exprimant sa gratitude.

Si ce terme semble très prisé par les adeptes de la positive attitude, c'est peut-être parce qu'il offre une promesse d'épanouissement et de paix.

Donner après avoir reçu nous aide à prendre conscience que l'on a besoin des autres pour exister. Encore faut-il ne pas être centré sur soi-même et accorder de l'attention aux personnes qui nous entourent .

Attendre un merci en retour n'est pas bon non plus me semble-t-il car s'il ne vient pas, il sera source d'amertume.

Dire merci simplement permet d'exprimer sa gratitude sans créer de lien pyramidale.

Sandrine Onnis

lundi, mars 1 2010

LE BON SENS

Peut-être serait-il bon de revenir à des choses simples et de se faire confiance pour retrouver le chemin du bon sens.

Des milliers de parents ont élevé des enfants avant nous et notre société s'est développée, a progressé sans que tout soit parfait mais globalement pour le bien de tous.

En recherchant systématiquement le pourquoi du comment, nos repères se sont brouillés, nos appuis sont devenus chancelants et le doute s'est emparé de nous au point de ne plus avoir confiance dans nos capacités intrinsèques !

Si l'on ne peut renier les progrès de la connaissance cognitive, faut-il pour autant tout prendre pour argent comptant ? Ne nous a-t-on pas présenté dans le passé des choses comme "des vérités" qui se sont révélées des années plus tard en contradiction avec des nouvelles connaissances ? Loin de moi l'idée de rejeter en bloc les progrès réalisés grâce aux recherches des interactions entre nos comportements et les impacts sur nos enfants par exemple, mais reprenons l'habitude d'écouter notre instinct et le bon sens redeviendra naturel dans nos choix. Sans nous mettre à l'abri des erreurs, ils seront vraiment les nôtres et nous ressembleront.

Sandrine Onnis

lundi, février 22 2010

LA CONSOMMATION

Dans notre société, tout est devenu consommable, même les sentiments nous sont pratiquement vendus en kit !

D'une consommation liée à des produits de première nécessité, notre société a dérivé vers une accumulation de biens qui justifie encore aujourd'hui une surconsommation entrainant aussi bien des désordres personnels (se traduisant souvent par la course "j'ai plus que mon voisin") que des méfaits pour la planète qui deviendront irréparable si l'on n'y prend garde !

Certaines personnes prenant conscience de ces dangers et s'étant détournées de ces achats inutiles sont maintenant bombardées de publicités leurs proposant d'acheter des moments de bonheur au travers de voyages ou de sensations fortes.

Après les supermarchés de biens, verrons nous apparaitre des grandes surfaces de sentiment ?

Un retour aux sources, aux choses plus proches de la nature, aux vrais valeurs qui sont les bases d'une société apporterait certainement un nombre impressionnant de sentiments aux personnes recherchant désespérément un sens à donner à leur existence !

Ces valeurs sont propres à chacun d'entre nous mais leur mise en commun permettrait un véritable vivre ensemble bien loin de notre société de consommation actuelle .

Sandrine Onnis

lundi, février 15 2010

LE CHEMINEMENT

C'est souvent une route qui permet une transformation profonde qui sera plus ou moins longue selon les personnes, ce qu'elles cherchent vraiment, ce qu'elles ont ou non envie de comprendre, à quel point elles veulent ou non ouvrir leurs cœurs.

C'est une visite intérieure que chacun mène à son rythme et peut interrompre à tous moments quand il pense se connaitre suffisamment ou qu'il souhaite remettre à plus tard la suite de leur cheminement .

Le plus important est de rester cohérent avec soi-même (si l'on s'est déjà demandé qui l'on était...)

S'en remettre à quelqu'un ou à plusieurs personnes lors de ce cheminement, n'est-ce pas prendre le risque d'être manipulé ?

Mais peut-on seul, voir la vérité sur nous même sans être trompé par nos illusions ?

Malgré le risque de se perdre en route, essayer de faire le cheminement de sa vie permet de se découvrir et souvent de s'accepter.

Sandrine Onnis

lundi, février 8 2010

L'INGERENCE

Le fait de se mêler des affaires des autres peut-il être légitime ? Comment déterminer les limites de ce qui est fait pour le bien d'autrui et non pour satisfaire un quelconque besoin personnel ? S'immiscer dans la vie privée d'une personne est-il tolérable ? A partir de quel moment doit-on intervenir sans risquer d'outrepasser ce fameux "droit d'ingérence" que l'on s'accorde vis à vis de certains pays mais plus encore à l'égard de nos amis ou de nos proches ?

Qu'il est difficile de déterminer le trop et le pas assez !

Sandrine Onnis

lundi, février 1 2010

LE BESOIN

Beaucoup d'entre nous s'accorde à le définir comme le désir de quelque chose d'indispensable ou de futile ou par un état d'insatisfaction provoqué par un manque.

Mais ce mot se définit différemment si l'on a eu la chance d'être maman ! Car si le nourrisson a effectivement besoin des adultes pour survivre, les enfants en grandissant, nous apprennent très vite que nous ne leurs sommes pas indispensables. Souvent nous ne sommes que les outils pour satisfaire leurs besoins et participer à leur bien-être. Mais en les aidant ainsi à assouvir certains de leurs désirs, nous comblons une partie de notre besoin d'adulte qui est de se sentir utile à nos enfants.

Le besoin est un mot dont le contenu diffère tout au long de notre vie.

A nous de ne pas s'en créer de trop nombreux au risque d'être vraiment malheureux.

Sandrine Onnis

lundi, janvier 25 2010

LE MOT BONJOUR

La bonne éducation nous signale que c'est le préalable à toute discussion lors d'une rencontre . Mais certains grands penseurs nous affirment que NON !! ceci n'est pas une obligation.

Et nous voilà confronté à un l'un des nombreux paradoxes de notre société.

Que faut-il dire à nos enfants En y réfléchissant.... quand même..... en tant que maman.... je préfère ne pas entendre systématiquement derrière mon dos : "Ils sont vraiment mal élevés ces enfants". Je décide donc de demander à mes enfants de dire BONJOUR et je prends le risque de contredire les grands penseurs.

Et vous, qu'en pensez-vous ?

Sandrine Onnis