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vendredi, février 26 2010

LE DESIR

Si le désir , c'est vouloir vraiment quelque chose, le combler l'éteindra-t-il ?

Le désir d'un bien matériel peut effectivement être facilement assouvit , mais un désir moins formel avec un contenant moins pragmatique peut-il être aisément comblé !

Dans notre société de consommation, les désirs individuels de biens sont légion mais de plus en plus de personnes se demandent si satisfaire ce dernier aura vraiment une utilité... Souvent la réponse est non et le désir ne sera pas assouvit sans aucun regret ni sentiment de frustration.

Mais nous recherchons aussi de plus en plus souvent, à combler des désirs qui ne sont pas liés à notre consommation mais à nos ressentis. Nous désirons être heureux, ou du moins, bien dans nos baskets. Nous souhaitons que nos relations familiales ou amicales soient toujours au beau fixe...Et là, il ne suffit plus de se rendre chez un commerçant pour assouvir son désir ! Chacun s'essaie à les assouvir mais s'inventer un désir impossible à combler relève-t-il de l'hystérie ? N'a-t-on pas besoin de ne pas en satisfaire certains pour mieux apprécier ceux que l'on peut combler ,

Pour reprendre une phrase de Freud, "ne reste-t-il pas toujours le désir du désir ?"

Sandrine Onnis

jeudi, février 25 2010

LES EXIGENCES

Ce que l'on peut demander à quelqu'un, notamment à nos enfants.

En tant que parents, nous devons pouvoir faire la différence entre des exigences saines et légitimes, celles que l'on peut demander à nos enfants (un minimum de ceci, un peu de cela...) et celles qui lui mettront la pression et provoqueront chez lui du stress, de l'anxiété.

Encore faut-il trouver la bonne dose de "ceci" et de "cela" !!

A force de lire ou d'entendre de grande vérité sur ce que l'on doit faire ou comment se comporter, nous sommes toujours à la recherche d'un idéal ou dans l'attente de quelque chose de mieux.

Peut-être qu'en profitant de chaque instant , qu'en focalisant notre attention sur ce que l'on a déjà, sur toutes les choses que font déjà nos enfants, sur ce qu'ils savent et non plus sur les insuffisances de notre existence, nous baisserions notre niveau d'exigence et redeviendrions curieux et enthousiaste face à l'avenir au lieu d'être inquiet pour nos capacités à être de bons parents.

Si chacun fait ce qu'il peut, cela n'est déjà pas si mal.

Sandrine Onnis

mercredi, février 24 2010

THERAPIE

Vivre est en soi une thérapie. La routine comme les aléas nous apportent chagrin ou réconfort. On pourrait parler d'une thérapie passant par des choix multiples et chaque jour qui passe nous permet de nous connaîtreun peu mieux et nous offre un petit supplément d'âme. Ce qui semble une évidence pour certains d'entre nous est un casse-tête pour d'autres personnes qui n'arrivent pas à faire des choix ou qui ne les font suivre d'aucune action. La vie seule ne suffit plus à leur épanouissement et l'intervention d'un tiers s'avère souvent indispensable pour poser ensemble les questions permettant un choix conscient non destructeur.

Peu importe la forme de la thérapie, qu'elle soit balisée par un protocole médicale ou faisant partie des médecines dites "parallèles" , l'important est le cheminement parcouru. Quand à la thérapie à choix multiples de la vie,elle dure très très longtemps mais les questions deviennent de moins en moins nombreuses et il suffit parfois, juste d'écouter son cœur pour entendre les réponses à nos souffrances et ainsi accepter de vivre pleinement.

Sandrine Onnis Spéciale dédicace pour Isa

mardi, février 23 2010

LES RENCONTRES

Nous croisons chaque jour des personnes différentes que nous n'avons ni le temps, ni parfois l'envie de connaître un peu mieux. Pourtant un instant suffit parfois pour que naisse une profonde amitié. Le hasard des rencontres est souvent source de changement dans une vie. Celles anonymes permettent d'avancer, celles pour lesquelles on prendra le temps de discuter et d'établir une relation ne dureront pas forcement éternellement mais apporteront une pierre à l'édifice de notre vie.

Les rencontres d'aujourd'hui ne sont plus forcément physiques mais peuvent-être dématérialisées grâce à internet. Les échanges de mail peuvent-ils suffire à parler d'une rencontre ? Ne manque-t-il pas un visuel, une gestuelle essentielle pour une vrai rencontre ? Les "rencontres" sur internet ne sont-elles pas seulement les prémices d'un véritable contact physique qui caractérise un vrai lien, qu'il soit sans lendemain ou plus si affinité...

Sandrine Onnis

lundi, février 22 2010

LA CONSOMMATION

Dans notre société, tout est devenu consommable, même les sentiments nous sont pratiquement vendus en kit !

D'une consommation liée à des produits de première nécessité, notre société a dérivé vers une accumulation de biens qui justifie encore aujourd'hui une surconsommation entrainant aussi bien des désordres personnels (se traduisant souvent par la course "j'ai plus que mon voisin") que des méfaits pour la planète qui deviendront irréparable si l'on n'y prend garde !

Certaines personnes prenant conscience de ces dangers et s'étant détournées de ces achats inutiles sont maintenant bombardées de publicités leurs proposant d'acheter des moments de bonheur au travers de voyages ou de sensations fortes.

Après les supermarchés de biens, verrons nous apparaitre des grandes surfaces de sentiment ?

Un retour aux sources, aux choses plus proches de la nature, aux vrais valeurs qui sont les bases d'une société apporterait certainement un nombre impressionnant de sentiments aux personnes recherchant désespérément un sens à donner à leur existence !

Ces valeurs sont propres à chacun d'entre nous mais leur mise en commun permettrait un véritable vivre ensemble bien loin de notre société de consommation actuelle .

Sandrine Onnis

vendredi, février 19 2010

LES SECRETS

Le grand principe admit par tous les spécialistes est d'éviter les non-dits et les secrets de famille. Il faut trouver le bon moment , le contexte, le bon âge pour discuter avec nos enfants d'un sujet que l'on ne maîtrise pas bien ou qui nous fait encore mal. Il nous faut également le transmettre sans créer de névrose particulière.

Si dans l'absolu chacun sera d'accord sur ce principe, dans la réalité, toutes ces choses semblent bien difficiles à réaliser !

Peut-être qu'en expliquant les aléas de la vie à nos enfants au fur et à mesure nous nous éviterions de bien encombrants secrets à révéler plus tard.

Sandrine Onnis

jeudi, février 18 2010

LE POSITIF

Voir le bon côté des choses n'est pas forcement une utopie mais peut relever d'un choix murement réfléchit et fait en conscience. Même si tout autour de nous l'ambiance est souvent lourde et pesante, même si "la crise" est omniprésente dans les conversations et les médias , il nous appartient de ne pas y succomber. Le danger d'être complètement démuni est-il vraiment une réalité pour tout un chacun ou relève-t-il de nos peurs les plus sombres ?

Être optimiste ne rime pas avec simple d'esprit. Chacun d'entre nous peut choisir de laisser glisser son regard sur les choses envahissantes que l'on ressent comme négatives, tout en les intégrant , pour les laisser filer et s'attarder sur celles qui nous semblent plus positives pour notre épanouissement.

Le négatif est certes une réalité mais pourquoi devrait-il influencer nos choix ?

Sandrine Onnis

mercredi, février 17 2010

LES AUTRES

Nous avons besoin les uns des autres pour nous construire car c'est souvent au travers du regard d'autrui que se développe notre sentiment d'exister. Pour éviter tous liens de dépendance ou de domination qui viendraient perturber la construction de notre identité, encore faut-il accepter que les autres soient fondamentalement différents de nous. S'il est effectivement plus facile d'avancer en terrain connu en essayant de modeler notre entourage à notre image, il est peut-être plus enrichissant de l'écouter dans sa diversité en exprimant notre ressenti sans exercer aucun jugement ni pouvoir dominateur.

Une véritable écoute bienveillante enrichit l'autre autant que nous même.

Sandrine Onnis

mardi, février 16 2010

L'INCERTITUDE

Décider de prendre le risque de vivre, c'est accepter l'incertitude de l'existence.

Ne pas savoir de quoi demain sera fait sans en avoir peur. Agir simplement en prenant conscience de soi-même, de ses désirs, de ses valeurs. Essayer de transmettre à nos enfants la vérité pour ne pas les freiner dans leur apprentissage de la liberté de penser et éviter de nourrir encore plus leurs incertitudes.

Si l'on ne peut s'en défaire totalement, peut-être pouvons nous profiter pleinement des instants de bonheur même si l'on sait que des moments de doute et d'incertitude suivront.

En savourant l'instant présent, on est plus fort pour affronter nos peurs.

L'incertitude peut aussi être une grande source de découverte de nous même.

Sandrine Onnis

lundi, février 15 2010

LE CHEMINEMENT

C'est souvent une route qui permet une transformation profonde qui sera plus ou moins longue selon les personnes, ce qu'elles cherchent vraiment, ce qu'elles ont ou non envie de comprendre, à quel point elles veulent ou non ouvrir leurs cœurs.

C'est une visite intérieure que chacun mène à son rythme et peut interrompre à tous moments quand il pense se connaitre suffisamment ou qu'il souhaite remettre à plus tard la suite de leur cheminement .

Le plus important est de rester cohérent avec soi-même (si l'on s'est déjà demandé qui l'on était...)

S'en remettre à quelqu'un ou à plusieurs personnes lors de ce cheminement, n'est-ce pas prendre le risque d'être manipulé ?

Mais peut-on seul, voir la vérité sur nous même sans être trompé par nos illusions ?

Malgré le risque de se perdre en route, essayer de faire le cheminement de sa vie permet de se découvrir et souvent de s'accepter.

Sandrine Onnis

vendredi, février 12 2010

LE POSITIONNEMENT

Quel positionnement adopter entre la fuite pour se protéger et le sacrifice qui interdit tout droit au bonheur quand l'un de nos proche ou de nos amis se retrouve en situation difficile ?

Qu'il réclame ou non notre aide, comment se comporter sans s'apitoyer sur lui ou le dénigrer ?

Comment trouver la bonne distance entre le trop et le pas assez de deux univers qui de toute façon ne nous conviendrons pas car il nous obligerons à laisser sur le bord de la route, une partie de nous même comme à chaque fois que nous devons faire des choix ?

Peut-être qu'un début de réponse se trouve dans l'acceptation que notre position n'est pas figée définitivement et pour l'éternité et qu'elle peut fluctuer au gré de nos réflexions et cheminements personnels...

Sandrine Onnis

jeudi, février 11 2010

L'ALPHABETISATION

L'alphabétisation des populations peut se limiter à la transmission du "BABA" d'une langue ou englober de plus larges connaissances. Mais dépasser l'apprentissage du strict nécessaire, c'est accepter de prendre le risque que petit à petit la personne pense par elle même et remette parfois en cause les idées du formateur pour s'en approprier d'autres plus conformes à son identité.

Je doute du choix de nos politiques notamment dans les quartiers qualifiés de "défavorisés" quand les moyens mis en œuvre dans le cadre des apprentissages scolaires diminuent fortement chaque année. Il est effectivement plus confortable de laisser les gens dans l'ignorance quand l'on souhaite diriger seul , sans vague de protestations grandissantes.

Sandrine Onnis

mercredi, février 10 2010

LA RECONNAISSANCE

Elle peut devenir un problème si sa quête est une fin en soi.

Si l'on ne vit que pour cette recherche, le risque est de passer à côté de nos propres désirs. Il ne faut pas se leurrer, un peu de reconnaissance de la part des autres est une obligation.Si chacun prenait le temps de regarder l'autre, il découvrirait que tout le monde sait faire un petit quelque chose et mérite pour cela une reconnaissance naturelle. Intégrer cette conviction éviterait cette recherche à tous prix de certains individus qui fait accomplir à certains des actes qui avec un peu de lucidité leurs apparaitraient comme contraire à la vie en société et au respect de tous.

Peut-on écraser les autres pour assouvir sa soif de reconnaissance ? Doit-on tout accepter pour y parvenir ?

J'en doute profondément.

Sandrine Onnis

mardi, février 9 2010

LA NEVROSE

C'est de l'incompréhension à se comprendre soi même que naissent souvent les névroses. Si elles sont trop nombreuses, elles ont tendance à nous entraîner vers le fond et à nous y maintenir. Mais doit-on toutes les supprimer pour vivre heureuse et épanouie ?

Je ne le pense pas.

En laisser certaines nous envahir de temps en temps nous permet de sentir la vie renaître en nous en essayant de les contrer et en prenant le dessus sur certaines, on avance à grand pas en se sentant plus forte.

Gardons nous d'essayer de régler toutes nos névroses. Enfouissons certaines pour avoir le plaisir de s'y confronter et de les dépasser dans les moments clefs de l'existence.

Sandrine Onnis

lundi, février 8 2010

L'INGERENCE

Le fait de se mêler des affaires des autres peut-il être légitime ? Comment déterminer les limites de ce qui est fait pour le bien d'autrui et non pour satisfaire un quelconque besoin personnel ? S'immiscer dans la vie privée d'une personne est-il tolérable ? A partir de quel moment doit-on intervenir sans risquer d'outrepasser ce fameux "droit d'ingérence" que l'on s'accorde vis à vis de certains pays mais plus encore à l'égard de nos amis ou de nos proches ?

Qu'il est difficile de déterminer le trop et le pas assez !

Sandrine Onnis

vendredi, février 5 2010

L'IDIOTIE

Ce n'est pas seulement la bêtise évidente que chacun peut apercevoir chez certaines personnes, c'est aussi une partie de chacun d'entre nous qui se manifeste assez régulièrement si l'on y prend garde. C'est la petite chose dite ou faite sans réfléchir, que l'on regrette aussitôt..mais la bonne intelligence est de s'en rendre compte et d'essayer de réparer les dégâts, s'il y en a eu ou du moins de les limiter. Et si cet instant d'idiotie n'a entraîné aucune conséquences, en prendre conscience est déjà un énorme pas vers "l'anti-idiotie".

Sandrine Onnis

jeudi, février 4 2010

LE PASSE

C'est en principe ce qui est derrière nous mais en cherchant bien, il est souvent plus près de nous que l'on ne croit. Même si l'on essaye de vivre dans le présent, l'on ne ne peut faire table rase de notre histoire et si elle ne doit pas nous envahir au point de nous empêcher d'avancer, elle doit quand même continuer d'exister sans être reniée pour nous servir de béquilles ou d'expériences et ainsi se transformer en une chose sur laquelle nous pouvons nous appuyer , que ce soit pour ne pas refaire les mêmes erreurs ou au contraire, pour en extraire ce qui nous semble bien et le reproduire !

Sandrine Onnis

mercredi, février 3 2010

POINT DE VUE

Chercher à faire prévaloir son "point de vue", quoi de plus légitime ! Doit-on, suite à cette affirmation, en excuser toutes les dérives ? Cette idée nous donne-t-elle tous les droit ? Avoir un "point de vue" est une chose normale.Chacun d'entre nous devrait avoir une idée sur tout. Mais si certains d'entre eux méritent que l'on se batte, d'autres peuvent très bien coexister avec des "points de vue" opposés sans entrer pour autant dans un conflit ouvert qui n'apportera rien de bon aux différents protagonistes. C'est à chacun d'entre nous de lister nos "points de vue" futiles et ceux que l'on peut qualifier d'essentiels.

Sandrine Onnis

mardi, février 2 2010

L'ILLUSION

Le magicien nous donne l'illusion de réussir de façon extraordinaire un tour de passe-passe qui se termine par un incroyable résultat !

C'est aussi un risque que l'on court dans la vraie vie, notamment lorsque l'on parle de se "bercer d'illusions". Un côté un peu naïf et péjoratif ressort de cette expression. Pourtant si l'illusion n'est qu'un rêve , si le magicien arrive à la transformer en réalité, pourquoi l'être humain lambda ne pourrait pas, à son tour, faire en sorte que ses illusions deviennent réelles, pas toutes mais en nombre suffisant pour avoir envie de rester dans la vraie vie et de ne pas être tenté de basculer dans la folie des illusions à jamais perdues!

Sandrine Onnis

lundi, février 1 2010

LE BESOIN

Beaucoup d'entre nous s'accorde à le définir comme le désir de quelque chose d'indispensable ou de futile ou par un état d'insatisfaction provoqué par un manque.

Mais ce mot se définit différemment si l'on a eu la chance d'être maman ! Car si le nourrisson a effectivement besoin des adultes pour survivre, les enfants en grandissant, nous apprennent très vite que nous ne leurs sommes pas indispensables. Souvent nous ne sommes que les outils pour satisfaire leurs besoins et participer à leur bien-être. Mais en les aidant ainsi à assouvir certains de leurs désirs, nous comblons une partie de notre besoin d'adulte qui est de se sentir utile à nos enfants.

Le besoin est un mot dont le contenu diffère tout au long de notre vie.

A nous de ne pas s'en créer de trop nombreux au risque d'être vraiment malheureux.

Sandrine Onnis

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